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Comment faire de l’éducation affective et sexuelle au quotidien ?

éducation affective et sexuelle
Temps de lecture : 4 minutes

5 conseils pour parler d’éducation affective et sexuelle avec son enfant

Comment aborder l’éducation affective et sexuelle avec mon enfant ? Est-ce que ça signifie que je dois lui parler de sexualité ? Par où commencer ?

Comme beaucoup de parents, vous aussi, vous vous posez ces questions ? Pas de panique, je suis là pour vous accompagner ! 

Bien sûr, l’éducation affective et sexuelle des enfants ne se résume pas à ces 5 tips, mais c’est déjà une bonne base. 😉

1. Nommer correctement les parties génitales

Les enfants ont le droit de connaître leur corps et leur fonctionnement. Bien entendu, il n’est pas interdit de donner des surnoms à certaines parties du corps. Le bidou, les petons, les chicos… Et pour les parties génitales, le zizi, la choupette, etc. Mais je crois qu’il est important de dire qu’il s’agit de surnoms et dans l’idéal, je reste convaincue que de nommer les parties du corps avec les vrais termes est important. 

Combien de femmes découvrent l’existence du périnée au moment où elles ont des enfants ? Combien d’hommes savent où se situe la prostate ? Et pourtant, ces connaissances sont importantes pour comprendre son corps et son fonctionnement. 

Nommer la vulve, le vagin, le clitoris, le pénis, les testicules, l’anus n’est en rien traumatisant. Si pour vous tous ces mots ont une connotation sexuelle, laissez-moi vous dire que ce n’est pas le cas. Ce sont des parties du corps comme les autres. C’est tout.

Enfin, je pense que le terme exact rend cette partie du corps beaucoup moins “mignonne”. La choupinette, le zigouigoui, la minette… Ce n’est pas quelque chose de rigolo avec lequel on peut jouer. Non, c’est une partie intime et privé. 

2. Ne pas forcer pour un câlin ou un bisou

Les enfants sont malins et ils ont besoin que nous soyons logiques dans nos propos et aussi dans nos actes. Si vous dites à votre enfant qu’il est interdit de forcer qui que ce soit à être touché, à faire un bisou, mais que vous insistez pour qu’il embrasse les autres pour dire bonjour ou pour céder à un câlin, alors êtes-vous sûr.e d’être cohérent

Respecter la volonté d’un enfant, ne pas insister s’il n’a pas envie d’être touché, pris dans les bras ou de faire un bisou, c’est déjà lui inculquer la notion de consentement.

3. Rappeler que personne n’a le droit de toucher les parties intimes d’un enfant

Pas d’inquiétude, vous n’allez pas traumatiser votre enfant ou briser son innocence en lui disant que ses parties génitales sont intimes et que personne n’a le droit d’y toucher ! 

Dès le plus jeune âge, vous pouvez simplement dire “tu sais, personne n’a le droit de toucher tes parties intimes et toi non plus, tu n’as pas le droit de toucher celles des autres”. Tout simplement ! Pas besoin de rentrer dans les détails ou de lui faire peur en lui expliquant ce qu’est précisément une agression sexuelle ou un viol.

4. Expliquer qu’il existe des adultes de confiance avec qui parler

Souvenez-vous quand vous étiez petit.e. Je suis sûre qu’il y avait autour de vous des adultes en qui vous aviez confiance. Vos parents peut-être, votre grand-mère, un coach sportif, un enseignant, une voisine, un oncle…

Nous pouvons tous être des adultes de confiance pour un enfant !

Prenez donc le temps de dire régulièrement à votre enfant qu’il y a des adultes autour de lui en qui il peut avoir confiance. Vous pouvez les écrire sur les doigts de sa main, sur un dessin (dans les pétales d’une fleur par exemple) et les afficher dans sa chambre. 

Sans évoquer le risque d’agression sexuelle, vous pouvez toujours dire qu’en cas de problème, il y a toujours des adultes vers qui se tourner et se confier. Et si jamais un adulte ne réagit pas, et bien, on peut toujours aller parler à un autre adulte en qui on a confiance.

Dans le cas où votre enfant est grand, vous pouvez lancer un petit débat :

“Est-ce qu’un adulte qui est gentil est forcément un adulte de confiance ?”
“Est-ce qu’une personne de confiance l’est pour toute la vie ?”

5. Ne pas véhiculer l’idée que la sexualité est dégoûtante, honteuse, dangereuse…

Quand les enfants posent des questions, on est parfois surpris. Soit ce n’est pas le bon moment et/ou on n’a pas les réponses et… ce n’est pas grave ! On peut tout à fait dire “je n’ai pas la réponse à ta question pour l’instant. Je me renseigne et on en reparle, ok ?”

Dans tous les cas, notre réaction face à leurs interrogations sur l’éducation affective et sexuelle compte aussi. La communication non verbale est importante. Si on se met à rire, l’enfant peut penser qu’on se moque de lui et n’osera plus poser des questions. Si on a une réaction de gêne, de dégoût, alors l’enfant peut penser qu’il s’agit d’un sujet tabou. Bref, essayons d’être vigilant à ça aussi. 

Attention, ne pas être à l’aise avec l’éducation affective et sexuelle est une chose, mais soyez conscients que votre enfant ira chercher des réponses à ses questions sur Internet ou auprès de ses copains… Mieux vaut lui donner des réponses fiables.  

Vous aimeriez aborder tout ça avec votre enfant, mais vous ne savez pas comment faire ? Contactez-moi, je peux vous accompagner ! 🤗

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